Des indicateurs compensés pour que les résultats ne soient pas trop fortement impactés par la crise
Afin de pallier l’impact de la crise sanitaire sur la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) les indicateurs ont été ajustés en mars dernier, afin de maintenir une rémunération équivalente à celle de l’année 2019. Les médecins traitants de l’adulte percevront donc 5 091€ en moyenne (contre 5 019€ l’année dernière). Les médecins traitants de l’enfant, toucheront par ailleurs une rémunération de 221€ en moyenne (contre 200 en 2019). On dénombre 50 733 médecins qui percevront la ROSP.
Concernant les cardiologues et les gastro-entérologues, une clause de sauvegarde a été déclenchée. En effet ayant vu leur activité fortement impactée lors des confinements, cette clause permet de maintenir les montants de la rémunération équivalente à l’année dernière. Les rémunérations moyennes seront donc de :
- 2 093€ pour les cardiologues,
- 1 423 € pour les gastroentérologues.
Les endocrinologues, quant à eux, verront leur ROSP versée fin mai, elle sera de l’ordre de 1 264€.
Les indicateurs impactés par la crise sanitaire
Même si la rémunération est maintenue, on observe de forts impacts sur plusieurs indicateurs, parfois négatifs et parfois positifs.
Les effets positifs de la crise sur la ROSP 2020
La forte hausse du taux de couverture de vaccination antigrippale des 65 ans et plus et des patients à risque, est le premier effet positif constaté. On voit également que la part des traitements par antibiotiques chez les patients de 16 à 65 ans et hors ALD a chuté (voir tableau ci-dessous).
Les effets négatifs de la crise sur la ROSP 2020
Les indicateurs les plus impactés sont liés aux dosages biologiques et aux actes de dépistage. Notamment pour les dépistages du diabète et des cancers (du sein, du col de l’utérus et colorectal), voir le tableau ci-dessous.
En savoir plus sur la ROSP ou le forfait structure du médecin traitant et/ou spécialiste.
Sources : Le Généraliste / Le Quotidien du Médecin / APM News / ameli.fr.