Le gouvernement français envisage d’expérimenter le remboursement de programmes d’activité physique adaptée pour les personnes traitées pour un cancer. Cette initiative de remboursement du sport vise à promouvoir les bienfaits de l’activité physique dans le cadre thérapeutique, conformément à une loi de 2016 qui autorise les médecins à prescrire de telles activités.
Le sport thérapeutique, une pratique pas encore adoptée par les médecins
Selon un rapport de l’Assurance Maladie, bien que les médecins aient la possibilité de prescrire une activité physique adaptée, le réflexe prescriptif n’est pas encore adopté, d’autant que les séances de sport ne sont pas prises en charge par l’Assurance Maladie. L’objectif de l’expérimentation est de déterminer l’efficacité et les avantages de la prise en charge de ces programmes par l’Assurance Maladie.
L’amendement du gouvernement propose une expérimentation de deux ans, avec un financement provenant des agences régionales de santé et de leur fonds d’intervention régional. La ministre déléguée auprès du ministre de la Santé, Agnès Firmin Le Bodo, a souligné que les bénéfices du sport adapté aux conditions physiques des personnes malades ne sont plus à prouver, citant la réduction des complications et l’amélioration de la qualité de vie des patients.
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2024, une année sous le signe du sport
Le projet de budget de la Sécurité sociale, qui comprend cette proposition de remboursement du sport, est en cours d’examen au Parlement. Bien que le texte soit promis à une adoption sans vote grâce à l’utilisation de l’article 49.3, le gouvernement aura le dernier mot sur cette initiative. L’objectif déclaré est de faire du sport une « grande cause nationale » à l’approche des Jeux Olympiques.